« Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu ? » (Rom. 2:3). Nous enseignons volontiers les autres, et pensons encore leur faire une faveur. Nous leur indiquons leurs fautes, mais plus tard, nous faisons la même chose, ou pire. « Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (v. 5-6) : nous ne connaissons que le Dieu d’amour, mais pas la colère de Dieu ! Pourtant, sa colère est aussi grande que son amour. La Bible parle de l’ardeur (ou : la braise, la fournaise) de sa colère ; si l’amour est brûlant, la colère est comme une fournaise. Comme celle dans laquelle les trois amis de Daniel ont été jetés : celui qui s’en approchait mourait à cause de sa chaleur ; c’est peut-être une bonne illustration de ce que peut être l’ardeur de la colère de Dieu.
Les versets suivants sont bien connus : « Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Rom. 14:10-12). Aujourd’hui, le Seigneur Jésus est encore notre Avocat qui intercède pour nous auprès de Dieu dans les cieux. C’est lui qui est la victime propitiatoire pour nos péchés sur le trône de la grâce. Mais nous devons nous repentir avant que cet Avocat ne devienne le Juge lors de sa venue. Mettons donc toutes choses en ordre devant lui encore aujourd’hui !