Même si d’autres se comportent mal envers nous, nous considérons cela comme un jugement du Seigneur pour nous aider à parvenir au but, à la gloire. Ce n’est pas une doctrine, croyez-moi. Nous devons être reconnaissants si nous avons été maltraités, et nous en réjouir, car c’est un honneur pour nous quand on dit faussement du mal de nous. Quand certains voulaient le faire roi, le Seigneur Jésus a-t-il dit : « Enfin, ils ont reconnu que j’étais le Roi ? » Non, il s’est retiré et il a soudain disparu. Si on vous loue et qu’on vous complimente, comme lui, fuyez et cachez-vous, en vous tournant vers votre esprit. Si à l’inverse on vous persécute et qu’on dit toute sorte de mal de vous, ne cherchez pas à y échapper, ne devenez pas amers, ne réagissez pas avec colère, mais acceptez-le – c’est bon pour nous. Si nous répondons agressivement quand on nous traite mal, il n’y a pas de gloire, pas de récompense, pas d’entrée dans le royaume.
Prenons garde toutefois de ne pas repousser ce que le Seigneur veut obtenir. Sinon, nous en porterons la peine, qui que nous soyons (Gal. 5:10). Toute parole dans la Bible est pleine de signification. Devant Dieu, personne ne peut se prendre pour quelqu’un. Des hommes vont peut-être vous tenir pour quelqu’un d’important, mais aux yeux du Seigneur, c’est moins que rien.
Dans Galates 5, Paul dit : « Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est aboli ! » (Gal. 5:11). Au milieu des Juifs, aurait-il dû éviter de se prononcer contre la circoncision, de crainte d’être persécuté ? Que devons-nous faire, sinon annoncer la vérité, même si elle n’est pas populaire ? Si vous dites seulement ce que les gens aiment entendre, alors « le scandale de la croix est aboli ». Ce serait grave. La croix, et tout ce que le Seigneur veut accomplir, est une offense pour la chair et pour la religion. Aussi Paul ajoute-t-il : « Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous ! » (v. 12).