Jeudi 05 avril

Lecture: Nombres 3; Romains 14

L’Esprit de l’Eternel

A la fin de cette première section d’Esaïe, aux chapitres 11 et 12, nous voyons la venue du Roi, du Messie. Alors que presque personne ne s’y attend encore, de la racine d’Isaï sort soudain un rejeton, exactement comme Dieu l’a promis : « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines » (Es. 11:1). Dieu ne réparera pas ce qui est ancien, il fera toutes choses nouvelles. N’essayez pas de bricoler des réparations ça et là dans l’Eglise ! « L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel » (v. 2). Il est question ici du Saint-Esprit ; dans le livre de l’Apocalypse, l’Esprit est décrit comme encore sept fois plus fort : « Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu » (Apoc. 4:5). Le chiffre sept représente la perfection ; le Saint-Esprit n’est pas seulement intensifié sept fois, il est aussi pleinement et parfaitement suffisant pour mener l’œuvre de Dieu à son aboutissement. Quel Esprit merveilleux ! Apprenons à le connaître dans ses nombreux aspects. Esaïe n’en mentionne que quelques-uns très importants, mais cette liste pourrait être encore bien plus longue.

L’Esprit de sagesse

Pour accomplir l’œuvre de Dieu, la sagesse de l’homme est tout à fait inutile ; elle est même destructrice. Paul avait été un étudiant de Gamaliel, le meilleur enseignant de son temps, mais il considérait tout son savoir comme de la boue (Phil. 3:8). « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu » (1 Cor. 2:1). Nous devrions lire ces versets au moins une centaine de fois, jusqu’à ce qu’ils soient écrits dans notre cœur, car c’est ainsi que nous devons servir le Seigneur : « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement ; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (v. 2-5). Si Paul lui-même accomplissait son service avec une telle attitude, combien plus devrions-nous nous y exercer également. A quoi nous servent la philosophie ou la sagesse humaine ? Aux yeux de Dieu, elles sont totalement inutiles. C’est la source de la grande confusion actuelle : chacun agit selon ce qui lui paraît bon, chacun pense savoir mieux que les autres, personne ne se préoccupe de ce que Dieu dit.