L’Esprit, c’est l’onction en nous qui nous enseigne toutes choses (1 Jean 2:27). Nous ne sommes souvent pas capables de discerner immédiatement si quelque chose est juste ou faux, mais l’Esprit en nous réagit et nous indique : « Ce n’est pas juste », même si nous ne pouvons souvent pas l’expliquer. Le sentiment intérieur de l’Esprit, de l’onction, est précis et exact, et il nous faut apprendre à suivre ce qu’il nous dit. C’est un peu comme les feux de circulation : quand le feu est au rouge, nous nous arrêtons automatiquement, nous n’avons pas besoin que quelqu’un nous crie d’arrêter la voiture. Le voir nous suffit pour savoir ce que nous devons faire. L’onction agit de la même manière ; souvent, nous comprenons seulement après coup pourquoi l’Esprit a réagi de telle ou telle manière. C’est ainsi que le Seigneur nous parle. « L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne » (1 Cor. 2:15) : cela ne signifie pas qu’un tel homme peut tout expliquer, mais qu’il discerne et sait si quelque chose n’est pas en ordre. L’Esprit en nous est notre conseiller ; apprenez à lui prêter attention. C’est très important.
Pour accomplir l’œuvre du Seigneur, nous avons aussi besoin de la force d’en haut. C’est pourquoi le Seigneur a dit à ses disciples : « Demeurez dans la ville, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de puissance d'en haut » (Luc 24:49). Ne faisons pas usage de la force du cheval ou des jambes de l’homme, ne faisons pas appel à la main de l’homme (Ps. 147:10). Le Seigneur a dit que nous ne pouvions rien faire sans lui. Si notre travail dans l’œuvre de Dieu est accompli avec sa force, il subsistera. Quand le Seigneur était sur cette terre, il n’a pas agi par sa propre force, mais avec la puissance de l’Esprit qui reposait sur lui. Ainsi, il a pu accomplir des œuvres puissantes : chasser des démons, guérir toutes sortes de maladies, ressusciter des morts. Quelle puissance merveilleuse ! Beaucoup de gens prétendent être des serviteurs ou des ouvriers de Dieu, mais on ne voit rien en eux de la puissance d’en haut. L’œuvre de Dieu nécessite sa puissance, une puissance toute différente de l’énergie, des capacités et du zèle humains. « Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Eternel des armées » (Zach. 4:6). Nous connaissons tous ce verset, mais quand nous sommes au milieu d’une situation concrète, nous agissons tout de même en usant de la force de nos muscles, et si cela ne suffit pas, nous faisons encore appel à la force du cheval. Lorsque David a eu à cœur de ramener l’arche de l’alliance à Jérusalem, il a d’abord utilisé un char tiré par la force des bœufs, et Dieu n’a pas accepté cela. La conséquence, c’est qu’Uzza est mort. Que cette histoire nous serve d’avertissement !