« Mais mon droit est auprès de l'Eternel et ma récompense auprès de mon Dieu » (v. 4b). Le Seigneur a servi avec endurance, il savait ce que le Père voulait, et cela lui suffisait. Rien ne pouvait l’influencer, car il savait exactement ce que le Père voulait. Il lui suffisait que le Père l’approuve. Le Seigneur a toujours le dernier mot, il est l’Alpha et l’Oméga. A quoi vous attendez-vous ? Est-ce que cela nous met en colère quand on nous méprise ou qu’on nous critique ? Est-ce que le Seigneur en a perdu le sommeil quand on l’a rejeté, méprisé et calomnié ? Il nous dit même que nous devons être reconnaissants et nous réjouir quand on dit du mal de nous et qu’on nous persécute (Mat. 5:10-12). Il vaut mieux cela que de faire partie des persécuteurs… À la croix, il a même prié : « Père, pardonne-leur ! » Moi, j’aurais réclamé la vengeance et le feu du ciel, j’aurais voulu que Dieu prouve mon bon droit, mais le Seigneur est différent. En tant que Serviteur, il attendait sa récompense du Père.
« Maintenant, l'Eternel parle » (v. 5) : c’est la réponse du Père au Messie. A la fin de son ministère terrestre, il semblait qu’il n’y avait que peu de fruit. Même Pierre l’a renié trois fois, et avec des imprécations. Mais le Seigneur ne s’est pas mis en colère, il ne s’attendait pas à autre chose. Il n’a pas dit que c’était affreux et que Pierre était son dernier espoir. Il avait même dit à l’avance à Pierre qu’il le renierait trois fois avant que le coq chante ! Si nous sommes abattus, c’est parce que nous n’avons pas cette conception ; nous pensons que notre investissement dans l’œuvre du Seigneur devrait être suivi de succès.