Mercredi 13 juin

Lecture: Deutéronome 32 ; 2 Timothée 4

Ne pas vendre notre droit d’aînesse

Prions pour que le Seigneur bâtisse sa ville, Sion avec nous. Sion est le royaume de Dieu sur la terre. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Héb. 12:22-23). Dans la nouvelle alliance, il s’agit d’une Sion céleste et non plus terrestre. Si nous n’avons pas de plus en plus cette nature céleste, nous ne pouvons pas prétendre représenter la Jérusalem céleste. Et même à Sion, nous devons encore parvenir à la perfection !

Sion est d’une part la ville du grand Roi (Ps. 48), mais aussi la cité de nos fêtes (Es. 33), où tout le peuple devait monter trois fois par année célébrer les fêtes de l’Eternel. Que faisons-nous aujourd’hui ? Nous apprenons à célébrer ces fêtes dans « l’assemblée des premiers-nés » ! Un peu plus haut, il est dit : « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés ; à ce qu'il n'y ait ni débauché, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d'aînesse » (Héb. 12 :16).

Paul a dit que nous avons été baptisés en Christ, et que nous sommes devenus héritiers en lui – nous avons part à son droit d’aînesse. Nous courons maintenant le danger de vendre notre droit d’aînesse comme Esaü et de perdre la réalité de Sion, que le Seigneur bâtit aujourd’hui. C’est pourquoi, l’Eglise, la réalité de Sion, est appelée ici l’assemblée des premiers-nés ! Bien sûr, un seul est le premier-né, dans une fratrie ! Mais nous avons tous été baptisés en Christ, le premier-né de beaucoup de frères.

C’est pourquoi l’Ecriture nous exhorte à ne pas vendre notre droit d’aînesse. Ce droit correspond d’une part au privilège de régner avec le Seigneur, et d’autre part à une double portion du bon pays. Tous les croyants sans exception auront part à la Nouvelle Jérusalem dans l’éternité ; mais participer au royaume des mille ans n’appartient qu’aux premiers-nés qui n’auront pas vendu leur droit d’aînesse. C’est la signification de la double portion du bon pays.

Si les Juifs ont rejeté Christ il y a 2000 ans, pensez-vous que nous ne serons pas capables de commettre la même faute, de vendre très bon marché notre droit d’aînesse ? Puisse le Seigneur faire de nous des serviteurs fidèles, qui ont leur mission écrite dans leur cœur. Sion est le but sur lequel nous fixons les yeux.