Éditions «Le Fleuve de vie»
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Mercredi 11 juillet

Lecture: Juges 2; 2 Pierre 1


« Réveille-toi, réveille-toi ! revêts-toi de force, bras de l'Eternel ! Réveille-toi, comme aux jours d'autrefois, dans les anciens âges ! N'est-ce pas toi qui abattis l'Egypte, qui transperças le monstre ? N'est-ce pas toi qui mis à sec la mer, les eaux du grand abîme, qui frayas dans les profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés ? » (v. 9). Faites de cette prière votre prière : « Seigneur, n’est-ce pas toi qui as fait toutes ces choses dans le passé ? As-tu oublié ? ». Il aime que nous criions à lui de cette manière, il aime que nous lui rappelions ses œuvres passées, car le problème n’est pas qu’il aurait oublié ce qu’il a fait, c’est plutôt nous, son peuple, qui avons oublié.

Si nous prions ainsi, le Seigneur va réagir, et les captifs vont remonter à Sion. « Ainsi les rachetés de l'Eternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête ; l'allégresse et la joie s'approcheront, la douleur et les gémissements s'enfuiront » (v. 11). Dieu n’a pas oublié sa promesse et il l’accomplira. Les captifs reviendront à Sion ! Le Psaume 146 ne doit pas être un cantique que nous oublions aussitôt après l’avoir chanté. « C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, et du fils de l'homme, pareil à l'herbe ? Et tu oublierais l'Eternel, qui t'a fait, qui a étendu les cieux et fondé la terre ! Et tu tremblerais constamment tout le jour devant la colère de l'oppresseur, parce qu'il cherche à détruire ! Où donc est la colère de l'oppresseur ? » (v. 12-13). Si nous crions à lui de cette manière et que nous le « réveillons », le Seigneur réagira.

«Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui soulève la mer et fais mugir ses flots. L'Eternel des armées est son nom. Je mets mes paroles dans ta bouche, et je te couvre de l'ombre de ma main, pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, et pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! » (v. 15-16). Sion, c’est le but ! La souffrance de Jérusalem ne durera qu’un temps puis viendra la gloire.

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