Vendredi 27 juillet

Lecture: Juges 18; Apocalypse 6

Nos modestes souffrances aujourd’hui ne sont pas comparables à ce que le Seigneur a vécu. En fait, c’est normal que les gens nous rejettent, nous critiquent ou se moquent de nous ; nous n’avons pas besoin de nous fâcher. Nous ne devrions pas nous défendre nous-mêmes. Même parmi les frères, comment réagissons-nous si une de nos propositions n’est pas acceptée ? Si les saints disent à votre sujet quelque chose qui ne correspond pas à la réalité, comment réagissez-vous ? De petites choses nous amènent déjà à hérisser nos défenses.

Il faut du temps et des expériences pour apprendre cette leçon. Il faut souvent que le Seigneur nous envoie des situations pour nous l’enseigner. Que devons-nous faire si même nos amis deviennent nos ennemis et nous rejettent, s’ils disent toutes sortes de mauvais propos à notre sujet ? C’est une occasion de saisir et d’expérimenter l’humanité du Seigneur, et de ne pas nous plaindre ni devenir amers. Bien sûr, ce sont des expériences difficiles, mais nous devons appendre de Christ, et aussi de Paul, de Jean, de Pierre.

Seul un Serviteur, homme de douleur, habitué à la souffrance, pouvait accomplir une telle rédemption, un tel salut. « Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c’est de nos douleurs qu'il s'est chargé ». Le Seigneur était un tel serviteur, entraîné à endurer la souffrance, et ainsi il a pu porter nos souffrances et nos maladies. Nous, nous pouvons avoir de la compréhension, mais nous ne pouvons pas porter les souffrances des autres, quoi que Paul ait dit : « Portez les fardeaux les uns des autres » (Gal. 6:2). Au lieu de cela, nous devenons un fardeau pour eux. « Et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié » (v. 4). Par-dessus tout le reste, il a été totalement incompris et calomnié. Ce n’est pas facile de vivre cela !