Nos propres chemins nous égarent toujours. « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (v. 6). Aujourd’hui, dans tellement de groupes, chacun suit son propre chemin. Au contraire, nous devons chercher le Seigneur pour qu’il nous révèle son chemin ; ne soyons pas présomptueux, ne pensons que nous le connaissons déjà, car l’Agneau est vivant, et il est possible qu’il soit allé déjà plus loin que ce que nous avons vu, tout comme dans l’expérience de la Sulamite, dans le Cantique des cantiques : quand elle pense avoir trouvé son bien-aimé, il a de nouveau disparu, il est allé plus loin. Nous devons toujours chercher où le Seigneur va, jusqu’à ce que nous ayons atteint le but.
Si nous suivons nos propres voies, c’est de la désobéissance. Nos propres chemins conduisent toujours à la perdition, à la corruption, car un seul chemin conduit à la vie : le chemin étroit. C’est une caractéristique de l’homme déchu : il revient toujours à ses propres chemins. Nous sommes souvent tentés de suivre les voies qui nous conviennent, alors que la Parole est claire. C’est l’expression de la désobéissance, de l’entêtement de notre nature pécheresse. Que le Seigneur nous sauve !