Lundi 30 juillet

Lecture: Juges 21; Apocalypse 9

Ne pas ouvrir la bouche

« Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'a point ouvert la bouche » (v. 7). Il est si difficile de ne pas ouvrir la bouche, particulièrement quand notre opinion n’est pas reçue ou que nous sommes mal traités. Mais il est précieux de lire ici deux fois que le Seigneur n’a pas ouvert la bouche. Tous ceux qui servent doivent apprendre cela ; ce verset doit être écrit dans leur cœur.

Malheureusement, même si nous n’ouvrons pas la bouche au premier moment, souvent nous nous arrangeons pour faire comprendre notre point de vue ; ou alors, nous explosons en rentrant à la maison. Tôt ou tard, nous trouvons toujours un moyen d’avoir raison. Nous avons besoin de l’humanité du Seigneur ! Nous voulons devenir de tels serviteurs, il est possible d’apprendre cela.

En fait, seul le Seigneur est ainsi, mais ce Serviteur vit aujourd’hui en nous. Paul a aussi dû apprendre pour pouvoir dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ». Cela ne se produit pas en une nuit, mais avec le temps, nous pouvons tous apprendre. « Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? » (v. 8). Si vous avez le privilège d’expérimenter un peu, vous devriez en être reconnaissants au Seigneur. Lui, il n’a pas eu besoin de publier son bon droit, il lui suffisait de plaire au Père, jusqu’à pouvoir dire à la croix qu’en ce qui concernait sa mission, tout était accompli. Le reste, il laissait le Père s’en occuper. Plus nous sommes méprisés et plus on nous fait de reproches, mieux cela vaut, en fait. « On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu'il n'ait point commis de violence (ou : d’injustice) et qu'il n'y ait point eu de fraude dans sa bouche » (v. 9). Même si on pense que vous êtes perdus, que vous avez perdu la bénédiction, que vous n’avez plus d’avenir, ne vous faites pas de soucis, car Dieu s’occupe de tout ce qui arrive à ses serviteurs. Dieu est fidèle. Son Serviteur fidèle n’avait pas de soucis à se faire : Dieu avait tout préparé, même le tombeau où il devrait se reposer. Cette prophétie s’est accomplie à la lettre, avec Joseph d’Arimathée.