« Ainsi l'Eternel a pitié de Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à un Eden, et sa terre aride à un jardin de l'Eternel. La joie et l'allégresse se trouveront au milieu d'elle, les actions de grâces et le chant des cantiques » (v. 3). Ne soyez pas impatients, mais croyez que le Seigneur va l’accomplir, qu’il va envoyer la bénédiction, que ce soit demain ou plus tard. Pensez à Abraham et à Sara ! Sachez attendre le temps du Seigneur. Quand vient le temps de la vie, les gens viennent aussi et le Seigneur déverse la bénédiction. « Mon peuple, sois attentif ! Ma nation, prête-moi l'oreille ! Car la loi sortira de moi, et j'établirai ma loi (ou : mon droit) pour être la lumière des peuples. Ma justice est proche, mon salut va paraître, et mes bras jugeront les peuples ; les îles espéreront en moi, elles se confieront en mon bras » (v. 4-5). La justice est importante ! L’Eglise sans la justice… n’est pas l’Eglise. Le salut n’existe pas sans justice. Le résultat du salut, c’est que nous devenons justice de Dieu. Est-il imaginable que l’Eglise soit pleine de mensonges, alors que le père du mensonge est le diable ? Il n’y a pas de salut sans justice. Le résultat du salut, c’est que nous devenons justice de Dieu (2 Cor. 5:21). La justice est une caractéristique très importante de notre Dieu. « Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre ! » Il est bon d’apprendre à considérer toutes choses depuis cette position, depuis en haut, avec les yeux du Seigneur. « Car les cieux s'évanouiront comme une fumée, la terre tombera en lambeaux comme un vêtement, et ses habitants périront comme des mouches ; mais mon salut durera éternellement, et ma justice n'aura point de fin » (v. 6). Encore une fois, il n’y a pas de salut sans justice ; je ne peux pas prétendre être sauvé et continuer à vivre dans le mensonge et dans l’injustice. Apprenons dès maintenant, à aimer ces deux mots : la sainteté et la justice.