Mardi 14 août

Lecture: 1 Samuel 11; Matthieu 2

Il y a toujours une raison à la captivité. Ne rejetez pas la faute sur Nebucadnetsar et Babylone. Le peuple de Dieu est précieux à ses yeux, et il est le Tout-Puissant; que pourrait faire Nebucadnetsar contre lui? Tant que le peuple était en ordre devant Dieu, il a toujours remporté la victoire; mais malheureusement les enfants d’Israël ont péché contre lui et lui ont été désobéissants au point de se rendre semblables aux nations, alors que Dieu veut un peuple saint, complètement différent, pleinement séparé et qui lui appartienne. Mais le peuple d'Israël a voulu ressembler aux autres nations. Paul n'a-t-il pas dit: « Ne vous conformez pas au siècle présent » (Rom. 12:2)? Et pourtant, nous voulons être modernes, nous voulons être comme les autres et convoitons ce qu'ils possèdent. Comme les gens du monde vont à la discothèque, certains croyants organisent aussi des soirées dansantes, mais chrétiennes. Qu'allons-nous faire dans l'Église? Si elle devient semblable au monde, qu’est-ce que le Seigneur obtiendra pour lui-même? Dans le Nouveau Testament aussi, nous sommes un peuple saint et un sacerdoce royal (1 Pie. 2:5, 9); le plan de Dieu, ce qu'il veut obtenir, n'a pas changé. Voulez-vous attirer sur l'Église une nouvelle captivité? Est-ce que nous voulons retourner à Babylone? Une telle attitude et une telle vie conduisent tout droit à la captivité. Ne croyez-vous pas que la Parole de Dieu doit être prise au sérieux? D'une part, nous avons le désir de vivre en esprit, mais d'autre part nous ne voulons pas lâcher le monde; croyez-vous que les deux puissent être compatibles? Si nous pratiquons ce mélange, ne vous étonnez pas que l'Église n'aille pas de l'avant. Nous devons comprendre ce qui est dans le cœur du Seigneur.