Jeudi 16 août

Lecture: 1 Samuel 13; Matthieu 4

Jean nous parle aussi de Babylone, mais d'une Babylone spirituelle. Il est très important pour nous de saisir cela, sinon nous ne croirons pas que nous risquons aussi de finir en captivité. « Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement » (v. 4-6). Ce que Jean a vu a été un grand choc pour lui. Daniel aussi a été secoué, il en est resté sans force. Tout ce qu'il a vu en rapport avec la ville sainte, avec le peuple de Dieu, avec le temple, était terrible pour un homme qui attendait avec foi que Dieu restaure son peuple après soixante-dix ans. Pour comprendre ce qu'est Babylone, nous devons voir qu'elle a son origine dans l'antique tour de Babel: « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots » (Gen. 11:1). Il est bon de parler tous la même langue; aujourd'hui, parmi les chrétiens, chacun a sa propre langue. « Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent. Ils se dirent l'un à l'autre: Allons! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre » (v. 2-4). Ils voulaient monter eux-mêmes aux cieux; les hommes veulent atteindre quelque chose par leur propre habileté, par leur propre force, selon leurs propres œuvres. Se faire un nom: c'est encore une attitude que nous connaissons aujourd'hui.