Les sages de Babylone n'ont évidemment rien pu faire: « Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m'en donnèrent point l'explication. En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d'après le nom de mon dieu, et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui dis le songe » (v. 7-8). Il n'est pas bon que le roi n'ait fait appel à Daniel qu'en dernier recours; et qu'il l'appelle du nom de son dieu démontre son aveuglement. Si son dieu avait valu quelque chose, ses sages et ses magiciens auraient dû pouvoir expliquer le premier songe.
Qu'auriez-vous fait à la place de Nebucadnetsar? Vous auriez rejeté les dieux inutiles et morts pour choisir le Dieu de Daniel, le Dieu vivant! Mais les gens ne le font pas. Quand Jésus est venu sur la terre, les Juifs ont vu les morts ressusciter, les malades être guéris, l'eau être changée en vin; ils ont reconnu que Christ parlait avec puissance et autorité, en contraste avec la parole des scribes qui était faible et vide. Mais ils n'ont pas voulu changer, et nous sommes tout aussi entêtés. Nous voulons continuer comme nous l'avons toujours fait, nous ne sommes pas différents de Nebucadnetsar. Le Seigneur doit nous traiter profondément pour nous changer.