Lundi 01 octobre

Lecture: 1 Rois 4; Luc 6

Daniel reprend le rêve de Nebucadnetsar avec une grande exactitude : « L'arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s'élevait jusqu'aux cieux, et qu'on voyait de tous les points de la terre; cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s'abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure... c'est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s'est accrue et s'est élevée jusqu'aux cieux, et dont la domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre » (Dan. 4 : 20-22)

Par ce rêve et ce qui est arrivé ensuite, Dieu n'a pas seulement traité Nebucadnetsar, il lui a aussi montré sa vraie nature. Dans notre chair, nous sommes, comme lui, semblables aux bêtes. Dieu n'a pas transformé Nebucadnetsar en bête, il a simplement fait apparaître ce qui est caché dans la nature déchue de l'homme.

Peut-être qu'après avoir entendu l’explication de Daniel, le roi a été un peu effrayé au début, mais après un certain temps, l'impression s'était effacée et au bout de douze mois, il avait oublié l’avertissement. Un peu comme nous: nous venons à la conférence et durant quelque temps, nous nous consacrons pour le royaume, puis la vision pâlit, nous ne pensons plus au royaume, et après douze mois, beaucoup de paroles ont été oubliées. « Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone, le roi prit la parole et dit: N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence? » (v. 29-30). Quand Nebucadnetsar a prononcé ces paroles, Dieu n'a plus retardé son jugement une seconde de plus: « La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel: Apprends, roi Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume » (v. 31).