Quand le Seigneur est venu, le royaume des cieux a commencé. Les Juifs attendaient le royaume, mais ils l’ont manqué, parce qu’ils s’attendaient à un roi majestueux, assis sur un trône. Ils n’ont pas vu que le Roi était venu, doux et humble de cœur, pour accomplir la rédemption. Esaïe 9 le dit très clairement : il était juste, il s’est humilié lui-même, il était prêt à mourir à la croix pour le salut de l’humanité. Il n’est pas venu comme une personne majestueuse. Quand il est entré à Jérusalem, il était assis sur un âne, et même un petit, un ânon. Quel autre roi ferait cela ? Personne sinon lui n’a fait cela. « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas » (Es. 53:1-3). Lors de sa première venue, le Roi s’est présenté de telle manière qu’il a été méprisé par beaucoup de gens. Il est né dans une mangeoire ; il n’a pas grandi à Jérusalem, mais en Galilée, à Nazareth, un endroit méprisé. Si vous vouliez être le roi, vous ne choisiriez pas de vivre à Nazareth, vous n’aimeriez pas naître dans la mangeoire du bétail et vous ne choisiriez pas la pauvre famille d’un charpentier. « Est-ce le roi ? Ne connaissez-vous pas sa famille ? Ne savez-vous pas d’où il vient ? Il ne peut pas être le roi ! »
« Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous » (v. 4-6). Ce passage décrit le roi humble accomplissant le salut pour nous tous. « Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? » (v. 7-8). C’est ainsi que notre merveilleux Roi est venu pour la première fois, dans le but de nous gagner pour que nous devenions son peuple. Sans son œuvre, comment pourriez-vous naître de nouveau pour entrer dans le royaume et faire partie du peuple de Dieu ?
D’une part, il a été rejeté encore une fois par son peuple, mais d’autre part, il a accompli une merveilleuse rédemption.