Christ n’est pas un simple sacrificateur. Il n’y a jamais eu durant tout l’Ancien Testament un sacrificateur qui soit un roi en même temps. Ce sont deux ministères particuliers ; l’un est le sacerdoce, l’autre la royauté. Il y a deux lignées : la lignée d’Aaron, le sacerdoce, et d’autre part la lignée de David, la royauté. Mais dans la Personne de Christ, ces deux ministères ont été réunis en un seul ! Cela ne peut être le cas qu’en Christ seul, le Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Lisons le Psaume 110. Les apôtres l’ont cité plusieurs fois dans les Actes, et le Seigneur lui-même l’a mentionné. La première partie parle du roi, de sa royauté, de sa position sur le trône : « De David. Psaume. Parole de l’Eternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance : domine au milieu de tes ennemis ! » (Ps. 110:1-2). Puis : « Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour de ta puissance, en sainte magnificence. Du sein de l’aurore te viendra la rosée de ta jeunesse » (v. 3, Darby). Sommes-nous volontaires, prêts à nous offrir nous-mêmes au Seigneur ? La plupart des rois imposent ou maintiennent leur autorité par la force, mais notre Roi céleste ne nous contraint pas ; il veut que nous nous donnions volontairement à lui. Vous êtes libres de votre décision. Ce Roi ne forcera jamais personne à le faire, il n’a pas besoin de cela. Seules les autorités terrestres usent de la force ; à la limite, si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes emprisonnés ou éliminés. Combien de fois le peuple de Dieu l’a rejeté ! Mais Dieu, malgré sa puissance et sa majesté, malgré son bon droit, n’a jamais contraint son peuple à le choisir pour roi. Il vous laisse continuer à faire ce que vous voulez. Mais il recherche un peuple qui se donne à lui volontairement. C’est pour cela que ceux qui le suivent ne sont pas très nombreux. Si nous le voulons, nous pouvons le suivre ; et nous pouvons le suivre jusqu’à ce que nous entrions dans le royaume. Le voulons-nous ? Louons le Seigneur pour une telle destinée !