Dans le Psaume 110, le Seigneur est le Souverain Sacrificateur, établi selon l’ordre de Melchisédek. Nous avons besoin de voir Christ assis sur le trône ; d’une part, il est le Roi. Mais d’autre part, il est le Souverain Sacrificateur. En tant que Roi, il règne sur tous ses ennemis, comme le Psaume 110 le montre clairement. Il va vaincre les rois de la terre par sa puissance ; il va dominer sur tous ses ennemis et régner sur les nations (Apoc. 19:15). D’une part, il est le Roi des rois pour traiter avec les nations ; d’autre part, il est le Sacrificateur du Très-Haut, pour bâtir son royaume. Ce merveilleux Christ, nous le voyons marcher au milieu des Eglises dans Apocalypse 1.
« Il me dit : Que vois-tu ? Je répondis : Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout en or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier ; et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase, et l’autre à sa gauche » (Zach. 4:2-3). Il y a deux arbres : l’un représente Josué, le souverain sacrificateur, l’autre représente Zorobabel, le gouverneur. D’une part, le sacerdoce, d’autre part, la royauté. Zacharie s’interroge et se demande ce que signifie la vision. La réponse vient au verset 6 : « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Eternel adresse à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Eternel des armées ». Toute cette vision nous montre que le dessein de Dieu s’accomplit par son Esprit. Le chandelier d’or ne peut donner de lumière que grâce à l’approvisionnement de l’huile fraîche de l’Esprit.