Mardi 05 février

Lecture: Néhémie 9; Philippiens 3

Les choses du monde sont comme des épines et des ronces. Elles prennent beaucoup de place et étouffent la vie dans nos cœurs, elles les rendent durs et froids à l’égard du Seigneur. Donnons plus de place dans notre cœur au Seigneur et à son attitude absolue face au monde. Quand nous faisons des compromis avec le monde, notre perception de sa véritable nature est faussée, et nous perdons ainsi la capacité de le juger dans nos cœurs.

L’amour du monde est inimitié contre Dieu

Quand nous discernons la véritable nature du monde, nous comprenons pourquoi Jacques dit : « … ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (Jacq. 4:4). Lorsque le monde a envahi notre cœur et en a pris possession, notre manière de penser et notre comportement sont opposés à Dieu. La pensée de la chair, dit Paul, est inimitié contre Dieu. Souvenons-nous de ce que le Seigneur a dit à Pierre : « tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » (Mat. 16:23). Il nous faut apprendre à voir les choses telles que Dieu les voit. L’apôtre Jean nous exhorte : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Nous devons choisir : soit l’amour du monde, soit l’amour du Père. Nous avons choisi l’amour du Père !