« Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer » (Luc 14 :27-28). Celui qui veut suivre le Seigneur reçoit de lui le conseil de calculer la dépense. C’est-à-dire que le Seigneur veut prendre possession de tout son être. Si nous refusons de laisser la croix traiter notre moi, nous ne pourrons parvenir au but. « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14 :33).
Notre chemin n’est pas différent de celui de notre Maître. Le Seigneur a dit : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera » (Jean 12 :26). Chaque pas en avant que le Seigneur désire faire avec nous est lié à sa croix. Il vit en nous et il va aussi nous rendre capables par son Saint-Esprit de porter la croix. Nous voulons être là où il est lui aussi.
Beaucoup d’hommes de Dieu de l’Ancien Testament ont bâti des autels, c’est-à-dire qu’ils ont suivi le chemin de la croix. A commencer par Abel, Noé, Abraham, Isaac et Jacob jusqu’à Moïse, les rois et les prophètes. De nos jours aussi, notre vie chrétienne est une vie de l’autel. En refusant d’aller à la croix, notre vie chrétienne s’arrête. Mais en acceptant d’être un avec Christ sur l’autel, nous expérimentons la vie, la paix, la joie, la liberté.
« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection » (Héb. 12 :1-2).