Samedi 06 avril

Lecture: Psaume 4; 3 Jean

La croix dans le Nouveau Testament correspond à l’autel dans l’Ancien Testament. Nous expérimentons tous les jours la réalité de la croix de Christ en appliquant par la foi la mort de Christ dans notre vie : dans notre manière de penser et de parler, dans notre comportement, dans la vie de famille, dans le couple, dans la vie pratique de l’Eglise, dans le service. Notre langue en particulier a besoin de la croix du Seigneur. Plus nous expérimentons cette croix, plus la vie du Seigneur nous sera familière. Nous sentons sa proximité, et notre relation avec le Seigneur devient plus proche et plus douce.

Le baptême du Seigneur Jésus témoignait de sa disposition à mener une vie crucifiée. C’était une grande satisfaction pour le Père, en sorte qu’il a témoigné ouvertement du haut des cieux : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Mat. 3:17).

L’expérience de la croix pour le partage de la vie

Comment les frères et sœurs dans l’Eglise peuvent-ils se donner la vie les uns aux autres ? Par l’efficacité de la mort de Christ dans notre vie. C’est alors seulement que notre manière de parler les uns aux autres et notre témoignage dans la réunion vont donner la vie et contribuer à l’édification de l’Eglise. Paul et ses collaborateurs nous donnent un exemple : « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous » (2 Cor. 4:10-12).

Et il n’en était pas autrement avec le Seigneur. Voilà pourquoi il a dit à ses disciples : « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16:7). Le Seigneur est allé à la mort, afin de pouvoir envoyer aux disciples le Consolateur, l’Esprit de vie. « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24). En ce temps-là, le Seigneur était très populaire, et le peuple voulait même le faire roi. Mais le Seigneur, au contraire, voulait leur donner sa vie merveilleuse, et il devait pour cela mourir comme le grain de blé. C’est pourquoi il a dit aux gens qui voulaient l’élever : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24).