En nous qui sommes déchus et nés selon la chair, il n’habite rien de bon. L’Epître aux Romains nous dit que « … tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul » (Rom. 3 :9-12).
Un chef s’est adressé un jour au Seigneur en l’appelant « bon maître » ; le Seigneur lui a répondu : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul » (Luc 18 :18-19). Le Seigneur voulait faire comprendre ici que nul n’est bon sinon Dieu seul. Celui qui s’adresse ainsi au Seigneur doit donc reconnaître qu’il est Dieu. Le Seigneur savait qu’il n’habite rien de bon en l’homme. Nous aussi, nous avons besoin de lumière sur nous-mêmes et d’une révélation sur notre vieil homme, afin de pouvoir déclarer comme Paul : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi » (Rom. 7 :18). Afin que Dieu puisse malgré tout accomplir son plan et son dessein avec nous, le Seigneur devait aller à la croix, afin d’ôter nos péchés. Et il devait nous donner la foi, afin qu’en nous qui n’avons rien de bon, les choses qui ne sont point puissent être appelées en existence. Il fallait premièrement que nous soyons rachetés afin que nous puissions recevoir l’Esprit comme notre héritage.