Jeudi 20 juin

Lecture: Psaume 79 ; Luc 8

Ce n’est pas toujours facile de reconnaître ce qui vient de l’Esprit, mais nous savons clairement ce qui vient de la chair. Quand nous reconnaissons qu’une pensée vient de la chair, nous savons alors que nous avons besoin de la croix, afin que l’Esprit puisse s’exprimer. Beaucoup parlent seulement de l’Esprit, mais sans mentionner la croix. C’est d’ailleurs facile de parler de la croix, mais pas si facile de l’appliquer dans notre marche quotidienne. C’est la chair qui nous empêche de marcher selon l’Esprit ; c’est Ismaël qui veut nous priver de notre héritage. Paul insiste ici sur la nécessité de crucifier notre chair. Celui qui n’a pas appris cela ne peut pas marcher selon l’Esprit. Que le Seigneur nous aide à crucifier la chair. Quand nous le faisons, nous marchons par l’Esprit.

Marcher par l’Esprit signifie que nous acceptons en tout temps de crucifier notre chair, dans nos relations avec les frères et soeurs, quand nous parlons avec notre conjoint ou nos enfants, dans nos relations avec notre parenté, avec nos voisins et nos collègues. Notre chair est toujours là, et si nous ne nous exerçons pas à la crucifier, elle resurgit. Toutes ces choses dont Paul parle dans Galates sont présentes dans notre chair : « Or, les œuvres de la chair sont évidentes ; ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (Gal. 5 :19-21).