Quand quelqu’un souffre ou qu’il se sent offensé, tout à coup la haine peut se manifester en la personne. D'où vient-elle? Et que voyons-nous à ce moment-là: l'ennemi qui a suscité cette situation, ou la colère qui monte en soi? Allons-nous prier: « Seigneur, juge ce frère » ou allons-nous dire: « Seigneur, juge la colère qui est en moi »? Tu penses que tu as raison et que les autres ont tort, et cela provoque des conflits. Que faisons-nous? Quelle est la raison d'une telle situation? L’autre parti n’a pas obligatoirement raison, mais le premier point est de venir au Seigneur pour qu'il traite ce que nous sommes. L'autre personne a peut-être tort, mais j'ai aussi tort dans ma réaction et mon comportement; il a agi de manière charnelle, mais mon attitude était aussi charnelle.
C'est une affaire d'expérience, pas de théorie. Le cri au Seigneur dans ce Psaume n'est pas contre les ennemis ou ceux qui causent des problèmes, car le Seigneur s'en occupe; les iniquités du Psaume 130 sont mes iniquités. Malheureusement, nous voyons souvent le péché des autres, et pas le nôtre. Le Seigneur doit nous amener à ce point où nous ne nous faisons plus confiance à nous-mêmes, mais où nous plaçons entièrement notre confiance en lui. « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Eternel, Seigneur, qui pourrait subsister? »<\em> (v. 3). Aucun d'entre nous ne pourrait subsister devant lui, mais « le pardon se trouve auprès de toi, afin qu'on te craigne » (v. 4). Combien nous avons expérimenté le pardon du Seigneur! N'oublions pas cela! Pour autant que nous nous repentions et lui confessions nos fautes, nous trouvons toujours le pardon devant lui, ainsi que la purification, de sorte qu'on ne voit même plus la trace du péché commis. Le sang de Jésus nous purifie de tout péché! N'est-ce pas merveilleux?