« Eternel! je n'ai ni un cœur qui s'enfle, ni des regards hautains; je ne m'occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi » (v. 1). Quand Dieu a appelé Moïse à appeler son peuple à sortir d'Egypte, il n'a pas répondu: « Ah! Enfin j'ai une chance de prouver que j'en suis capable. » Il a plutôt dit: « Non, non, pas moi, Seigneur! C'est trop grand et trop élevé pour moi; je ne peux pas faire cela. Je ne suis même pas capable de parler. Envoie donc quelqu'un d'autre. » Dieu peut vraiment utiliser de telles personnes. Si quelqu'un se considère comme compétent, il risque fort d'endommager l'oeuvres de Dieu ou même de la détruire, car son orgueil n'est pas seulement une pierre d'achoppement pour lui-même, mais aussi pour ceux qui l'écoutent.
« Loin de là, j'ai l'âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; j'ai l'âme comme un enfant sevré » (v. 2). Demeurons dans le Seigneur comme un enfant sevré, quels que soient les problèmes qui surgissent dans l'Eglise; cela permettra au Seigneur de régler la situation. Mais si quelqu’un se croit tellement capable de résoudre les difficultés, en fin de compte, il finira lui-même dans la poussière, il deviendra une partie du problème et le rendra plus compliqué, au lieu de le régler. « Israël, mets ton espoir en l'Eternel, dès maintenant et à jamais! » (v. 3). Nous sommes montés trois marches de plus, loué soit le Seigneur!