Nous n’accomplissons pas seulement une oeuvres, mais nous voulons repousser l'ennemi. Nous sommes aujourd'hui au milieu d'un combat, non contre les personnes, mais contre la puissance des ténèbres, contre le serpent de la Genèse qui est devenu un grand dragon. Souvent, nous ne voyons que les gens, et nous ne sommes pas conscients qu'ils se trouvent sans force sous la puissance du diable (1 Jean 5:19). Partout où nous allons, le diable doit savoir qui vient... et fuir! Dans Apocalypse 12, le peuple de Dieu est représenté par une femme enceinte d'un enfant-mâle; le dragon n'a pas peur de la femme, mais il veut détruire l'enfant-mâle – il le craint et veut s’en débarrasser. Aujourd'hui, dans la vie de l'Eglise, nous devons être cet enfant-mâle! Dans la vie de l'Eglise, tout ce que nous faisons est lié à la présence de ce dragon. Comme des flèches dans la main du Seigneur, nous voulons lui percer le cœur. Si on est prêt à être une telle flèche, alors l'arc du Seigneur atteindra l'ennemi. Quand vous allez prêcher l'Evangile, ne pensez pas que vous n'avez affaire qu'aux personnes; derrière eux se tient ce dragon que le Seigneur veut vaincre. Là où nous allons, le diable doit fuir, mais il faut pour cela que le Seigneur soit avec nous, à nos côtés. Si le Seigneur combat à nos côtés, nous n'avons pas besoin d'être effrayés, c'est l’ennemi qui doit avoir peur.
Si tous nos jeunes sont de telles flèches, l'ennemi va devoir fuir. Plus l'Eglise sera édifiée, plus le combat sera dur contre le dragon. Si tous nos jeunes pouvaient être de telles flèches aujourd'hui, quelle victoire serait manifestée! Que le carquois du Seigneur soit rempli de telles flèches! Il nous en faut beaucoup. Quel gain alors pour le Seigneur dans l'Eglise! Nous irons de victoire en victoire. Nous devons vraiment prendre soin de nos jeunes et intercéder pour eux. Aucun ne doit être perdu. Ils sont l'héritage du Seigneur; ils sont précieux. « Heureux l'homme qui en a rempli son carquois! Il ne sera pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte » (v. 5).