Mercredi 09 octobre

Lecture: Eccl. 9; Galates 1

Ces deux Psaumes, 135 et 136, suivent d'une manière très logique les Cantiques des degrés. Après un tel appel, tous les saints vont réagir d'une manière positive et spirituelle: « Amen, Seigneur Jésus! » Le Psaume 136 n'est pas seulement un appel à le louer, mais à lui rendre grâces. Mais les actions de grâces viennent de notre cœur, parce que nous expérimentons la bonté du Seigneur; elles viennent de notre expérience du Dieu vivant, parce que nous voyons combien il a été patient et miséricordieux envers nous, combien souvent il nous a tirés des problèmes, combien il nous a aidés. De cela jaillit une reconnaissance pleine de louange, qui vient de cette expérience du Dieu vivant.

Si nous, les croyants, n'avons pas saisi sa bonté, alors nous ne ressentons pas le besoin de le servir. D'une certaine façon, notre coeur s'est endurci; nous n'avons plus réellement de réaction à sa bonté. Notre amour est bien faible; notre réponse, notre réaction envers lui est souvent froide ou tiède. Nous faisons ce que nous voulons; nous lui interdisons l'accès à beaucoup de choses. Il est facile de déclarer : « Car sa miséricorde dure à toujours », mais notre réaction à son égard dans la vie quotidienne est peut-être si lente, si indifférente. Notre amour pour lui est souvent autre chose que le premier amour – peut-être le cinquième ou le sixième... Les jeunes devraient apprendre à faire écho à la bonté du Seigneur dès que possible: « Seigneur, je t'aime ». Qu'est-ce que le Seigneur n'a pas fait pour nous ? Il nous a créés, il a fait de nous ses enfants, il nous a choisis pour que nous appartenions à son peuple et participions à un glorieux héritage. Il faut que chacun le rencontre pour comprendre combien le Père nous a tous aimés.