Mardi 10 décembre

Lecture: Esaïe 51; 1 Pierre 3

La question du terrain de l’Eglise dans une localité

Chacun dans l’Eglise devrait savoir avec certitude pourquoi nous nous rassemblons ici. Quand nous disons que nous sommes l’Eglise dans une ville, cela ne veut pas dire que nous soyons les seuls membres du Corps de Christ ou de l’Eglise, à l’exclusion des autres. Tous les croyants sont des membres de l’Eglise. Mais il y a aussi un côté pratique. Tous les croyants ne veulent pas prendre cette position. Nous sommes retournés sur le terrain biblique de l’Eglise: une ville – une Eglise.

Tous les Juifs font partie de la nation d’Israël, mais la majorité des Juifs n’est pas retournée en Israël, pour y bâtir pratiquement l’Etat d’Israël. Ils font cependant partie du peuple des Juifs. Il n’est pas question ici du nombre, mais de la position. Nous devons voir cela très clairement. Alors de quel autre nom devrions-nous appeler l’Eglise ? L’Eglise des vainqueurs ? Non, car tous les croyants ne sont pas des vainqueurs. L’Eglise du réveil ? Non, car tous les croyants ne sont pas pour le réveil. C’est simplement l’Eglise. Nous ne voulons pas avoir de nom, parce que dans l’Ecriture, il n’y a pas d’autre nom que « l’Eglise ». C’est aussi simple que cela. Il est vrai que nous ne devons scandaliser personne par notre comportement, mais notre témoignage doit honorer le Seigneur et le satisfaire.

De même qu’à l’époque, un reste du peuple d’Israël est retourné à Jérusalem, a posé les fondements du temple et a célébré une fête dans la joie, nous aussi nous pouvons dire d’un cœur pur et avec une grande joie : « Alléluia, Seigneur, je suis dans ta maison ! »

Nous sommes l’Eglise dans telle ou telle ville et cela restera ainsi, car la Parole de Dieu demeure. Nous ne travaillons pas à l’édification de la maison de Dieu par contrainte, mais volontairement, par amour pour le Seigneur, pour réaliser le vœu le plus cher à son cœur.