Vendredi 06 décembre

Lecture: Esaïe 47; Jacques 4

Après soixante-dix ans de captivité à Babylone, Dieu appela son peuple à retourner à Jérusalem et à rebâtir sa maison (Esdras 1 :1-3). Dieu n’avait jamais abandonné son désir d’avoir une maison. Au cours de cette période à Babylone, certains d’entre eux ont gardé Sion dans leur cœur : « Sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée nous avions suspendu nos harpes » (Ps. 137 :1-2). Daniel priait trois fois par jour en direction de Jérusalem. C’est aussi lui qui reconnut à quel moment la captivité à Babylone devait prendre fin. Ainsi donc, une partie du peuple n’avait pas oublié Jérusalem. Et lorsque l’Eternel appela son peuple à retourner à Jérusalem, tous n’obéirent pas parmi le peuple d’Israël, mais seulement une petite partie. Un reste entreprit le pénible voyage vers Jérusalem et le dur labeur de relever les ruines de cette ville. La majeure partie du peuple de Dieu ne voulait pas retourner à Jérusalem, parce qu’ils n’avaient pas à cœur le désir de Dieu d’y bâtir sa maison. Nous devrions tous garder cette histoire dans nos cœurs. Même si le retour du Seigneur devait être retardé d’encore vingt ou cinquante ans, il ne faut pas que nous oubliions cette histoire.

Tous ceux qui étaient retournés à Jérusalem furent comptés par le Seigneur et inscrits dans le registre. Le Seigneur se souvient de tous ceux qui sont retournés à Jérusalem. Ce n’est pas seulement l’histoire du peuple d’Israël, c’est aussi notre histoire aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que ceux qui étaient retournés auraient été meilleurs que ceux qui étaient restés en arrière. Rien de tel n’est écrit. Mais ils avaient certainement un cœur pour Jérusalem. Ils voulaient rebâtir la maison de Dieu à Jérusalem. Tous ceux qui voulaient rester à Babylone avaient le droit d’y rester. Tous ceux qui voulaient partir devaient partir. Le Seigneur n’a forcé personne à retourner et ne force personne aujourd’hui non plus. Mais dès l’instant où nous avons reconnu cette vérité, comment Dieu a fait son choix et comment il nous l’a clairement montré dans sa Parole, alors nous n’avons plus d’autre choix, nous non plus.