Mardi 10 mars

Lecture: Ezéchiel 18; Luc 11

Au verset 7, nous parvenons à l’amour : « A la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel l'amour ». Si l’Eglise a abandonné son premier amour, à quoi sert-elle pour Dieu ? C’est la plus haute expression de l’Eglise. Le premier amour est extrêmement important pour le Seigneur. Si nous n’avons pas ce premier amour, le Seigneur nous adressera cette parole forte : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour » (Apoc. 2:4). Il lui fait des reproches parce qu’elle a abandonné son premier amour. « Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (v. 5). L’Eglise à Ephèse s’est déjà dégradée à ce stade, alors même qu’elle a tant de bons points dans beaucoup de domaines. Toutes les œuvres qu’elle a pratiquées étaient bonnes ; elle avait enduré des souffrances pour le nom du Seigneur, éprouvé ceux qui se disaient apôtres, travaillé pour le Seigneur… Quelles œuvres Dieu pouvait-il encore attendre de plus ? N’était-ce pas suffisant ? Que sont donc les « premières œuvres » ? Beaucoup diront un jour : « Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? » (Mat. 7:22). Mais les premières œuvres, les meilleures œuvres sont les œuvres que nous faisons par amour pour le Seigneur. Il est évident qu’il faut prêcher l’Evangile en tout temps, « en toute occasion favorable ou non » ; faisons-le en communion avec le Seigneur et par amour pour lui.