Mardi 07 avril

Lecture: Ezéchiel 46; Jean 15

Dans la dernière Eglise, à Laodicée, les saints avaient beaucoup de connaissance ; ils étaient devenus tièdes. Il n’y avait plus de feu. L’Eglise est peut-être devenue pour nous seulement une bonne doctrine – tout est juste, mais tiède. Puisse le Seigneur nous ramener à notre premier amour ! C’est le meilleur chemin, le plus court, et c’est aussi la preuve que nous sommes vraiment sur la bonne voie pour parvenir à l’accomplissement : « ... votre foi,… la vertu,… la connaissance,… la maîtrise de soi,… la patience,… la piété,… l’amour fraternel,… l'amour » (2 Pie. 1:5-7). Cette nature s’exprime en produisant l’amour de Dieu. Cela correspond à ce que Jean a dit dans sa première Epître : « Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres » (1 Jean 2 :9). C’est si simple ! Nous pouvons connaître très bien l'Ecriture, mais le test, c’est de savoir si nous aimons les frères : « Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? » (1 Jean 4:20). Jean n’était pas théologien. En tant que pêcheur, il ne faisait pas de la théorie sur la pêche, il attrapait des poissons. Nous devons être pratiques comme il l’était ; quand il parle de la vie, il est très pratique : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité » (1 Jean 1:6). Ce qui compte, c’est notre marche, pas nos paroles. Celui qui n’aime pas Dieu ne connaît pas Dieu, dit-il. L’amour vient de Dieu, et celui qui aime est né de Dieu. Comment savons-nous que nous sommes nés de Dieu, comment le prouvons-nous ? Jean a dit : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu… Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7, 11). Puissions-nous expérimenter cela au plus haut point. Si nous avons cet amour, personne ne peut nous diviser.

Par son Esprit, le Seigneur doit nous conduire sur ce chemin jusqu’à la fin. Si nous expérimentons cela, aucun problème ne restera insoluble dans l’Eglise. C’est le chemin le plus simple, le plus efficace et le plus court pour nous conduire au but.