Nous devons vraiment connaître le coeur de Dieu. Il parle comme un père qui voit ses enfants dans un état effrayant et leur adresse un appel pressant ; et pourtant, ils ne l’écoutent pas. Je crois que nous pouvons ici compatir avec les expressions de désespoir du Dieu vivant, quand nous voyons dans quelle condition se trouvent ses enfants : « J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi » (Es. 1:2b).
Le chapitre 2 est une nouvelle insertion. Malgré ses paroles très fortes et ses réprimandes à l’égard de son peuple, Dieu veut montrer quelque chose de positif, afin que nous ne perdions pas de vue son dessein. Quand beaucoup d’événements négatifs se produisent, nous perdons très vite la vision élevée de Dieu. C’est pourquoi, dans sa sagesse, Dieu n’a cessé de montrer à Esaïe ce qu’il veut obtenir. Sans cela, nous courons le risque de ne pas avancer et même d’abandonner.
« Prophétie d'Esaïe, fils d'Amots, sur Juda et Jérusalem. Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l'Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu'elle s'élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s'y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l'Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu'il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Eternel. Il sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre. Maison de Jacob, venez, et marchons à la lumière de l'Eternel ! » (Es. 2:1-5). Est-ce que ce ne sont pas des paroles pleines de guérison ? Avoir une telle vision nous garde en bonne santé.