Samedi 11 juillet

Lecture: Genèse 14; Philippiens 4

La grâce et la vérité ; la justice et la paix

« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne » (v. 1). Quelle magnifique relation pleine d’amour Esaïe entretenait avec le Seigneur ! A quoi en est la nôtre ?

Il est bon de parler de l’amour ; l’apôtre Jean, dans ses Epîtres, parle de la vie, de la lumière et de l’amour, et nous montre que Dieu est tout d’abord lumière, mais il est aussi amour. Les deux attributs vont toujours ensemble. La lumière sans l’amour produit la condamnation, mais l’amour sans la lumière corrompt tout. Si nous ne parlons que d’amour, la justice manque. Si nous n’insistons que sur la lumière, chacun redoute la punition. L’amour dont nous parlons n’est cependant pas de source humaine ; nous parlons de l’amour qui est Dieu lui-même. Mais il n’est pas qu’amour, il est aussi lumière, ce qui signifie qu’il est plein de justice. Parfois nous désirons la grâce sans la justice et sans la vérité ; dans les Ecritures, la grâce et la vérité forment un tout indissociable. Dans son Evangile, l’apôtre Jean nous dit que la Parole a été faite chair et qu’elle a habité parmi nous pleine de grâce et de vérité (Jean 1:14). Sans cette paire, nous nous égarons dans des directions extrêmes. Il nous faut les deux : la grâce et la vérité.

La justice et la paix forment une autre paire indissociable. Le Seigneur est très équilibré. Esaïe a beaucoup parlé de la justice du Seigneur, mais il a aussi composé ce magnifique cantique. Un cantique ne se chante pas qu’avec la bouche, il inclut le cœur. Nous voyons ici qu’Esaïe entretenait une relation véritable et pleine d’amour avec notre merveilleux Dieu vivant. Cela prouve aussi qu’il était un homme juste qui prenait position pour la vérité. Le Seigneur a dit : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole » (Jean 14:23). Nous ne pouvons pas dire que nous aimons le Seigneur si nous faisons tout ce qui est contraire à la Parole.