Lundi 13 juillet

Lecture: Genèse 16; Colossiens 2

Dans la première « strophe » de son cantique, Esaïe a déclaré :

« Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile » (v. 1). Le sol était donc fertile. « Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux » (v. 2) : la vie que le Seigneur nous a donnée dans notre esprit est la vie même de Dieu, pleinement capable de porter du fruit. « Il bâtit une tour au milieu d'elle » pour que des gardes veillent. « Il y creusa aussi une cuve » afin de presser le raisin et produire du vin, destiné à réjouir le vigneron. Le vin n’est pas avant tout pour nous, mais il doit réjouir d’abord notre cher Père. C’est pourquoi l’Ecriture dit que les prémices, tous les premiers fruits, lui appartiennent. Combien il est merveilleux d’apprendre à lui apporter les prémices pour le réjouir ! Nous ne sommes cependant prêts à le faire que si nous aimons le Père.

Le Seigneur attendait de la part de sa vigne une bonne vendange. C’était son désir.

N’importe quel vigneron rêve que sa vigne produise le meilleur vin ! Malheureusement, la vigne de Dieu a produit de mauvais fruits. La première partie du cantique d’Esaïe est positive, mais le chant se transforme soudain en com-plainte ! La dernière strophe est triste. Un mauvais raisin n’est pas seulement désagréable au goût, il est aussi toxique. Ceux qui les mangent se rendent malades. Comment cela peut-il se faire ? Dieu a préparé une vigne si magnifique, a purifié le terrain, a choisi le plan le plus noble ; il a même prévu une tour avec des sentinelles.

Malheureusement, des gardes qui dorment laissent entrer les renards et les loups dans la vigne… C’est pourquoi à la fin du cantique, le Père, le Vigneron, n’exprime pas seulement sa grande déception à l’égard de sa vigne, mais aussi sa grande colère.