Mercredi 15 juillet

Lecture: Genèse 18; Colossiens 4

« Maintenant donc, habitants de Jérusalem et hommes de Juda, soyez juges entre moi et ma vigne ! » (Es. 5:3). Afin de pouvoir prononcer un jugement juste, nous avons besoin de la capacité de discerner le fondement des choses. Si nous ne sommes pas sobres, nous ne pouvons pas distinguer le mensonge de la vérité. « Qu'y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n'aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j'ai espéré qu'elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais ? » (v. 4) : Dieu pouvait-il faire pour nous quelque chose de plus ? Le Seigneur a été crucifié pour nous, il est ressuscité, monté en ascension et il a déversé son Esprit en nous. C’est pleinement suffisant ! Mais cela doit aussi devenir notre expérience quotidienne. Oui, toutes choses sont possibles à Dieu (Luc 1:37), mais il s’est restreint à notre collaboration. Si nous refusons d’engager notre volonté, il ne peut rien faire de plus, car il ne nous a pas créés comme des marionnettes. Il nous a donné une intelligence et un cœur capable d’aimer, et une volonté libre. Notre Dieu s’élève au-dessus de tout. Seules des personnes ambitieuses et dont le cœur est étroit exigent que tous soient obligés de les écouter. Combien de fois n’avons-nous pas dit non à Dieu ? Nous a-t-il jugés sur-le-champ ? C’est peut-être pour cela que nous ne croyons plus vraiment en son jugement et que nous produisons de mauvais raisins.