Samedi 18 juillet

Lecture: Genèse 21; 1 Thessaloniciens 3

La proclamation des six « Malheur ! » (Es. 5:8-30)

Dans la proclamation des six malheurs dans Esaïe 5, à la suite du cantique de la vigne, nous voyons à quel point notre Dieu est juste. C’est justement parce que nous sommes ses enfants qu’il doit nous corriger, tout comme nous corrigeons nos enfants. Notre Père qui est dans les cieux nous corrige dans le but que nous ayons part à sa sainteté et que nous portions un fruit paisible de justice (cf. Héb. 12:5-11). C’est pourquoi le Seigneur lance ces six appels : « Malheur ! » (v. 8, 11, 18, 20, 21, 22). « Voici ce que m'a révélé l'Eternel des armées : Certainement, ces maisons nombreuses seront dévastées, ces grandes et belles maisons n'auront plus d'habitants » (v. 9) : quand Dieu juge, toutes les richesses que nous avons amassées sont anéanties. « Même dix arpents de vigne ne produiront qu'un bath, et un homer de semence ne produira qu'un épha » (v. 10) : ce qu’Aggée a aussi prophétisé (1:6), nous le verrons se produire. « Malheur à ceux qui de bon matin courent après les boissons enivrantes, et qui bien avant dans la nuit sont échauffés par le vin ! » (v. 11) : si nous commençons à faire notre plaisir d’autres choses que de la volonté du Seigneur et qu’elles nous remplissent, le vin de ce monde nous enivre et nous ne sommes plus sobres. Nous nous égayons avec « la harpe et le luth, le tambourin, la flûte et le vin », mais nous ne prenons plus garde « à l'œuvre de l'Eternel » et nous ne voyons plus « le travail de ses mains » (v. 12). Beaucoup de choses remplacent le Seigneur et finalement, nous perdons la vision. « C'est pourquoi mon peuple sera soudain emmené captif ; sa noblesse mourra de faim, et sa multitude sera desséchée par la soif. C'est pourquoi le séjour de morts ouvre sa bouche, élargit sa gueule outre mesure ; alors descendent la magnificence et la richesse de Sion, et sa foule bruyante et joyeuse » (v. 13-14).