Lundi 27 juillet

Lecture: Genèse 30; 1 Timothée 4

Notre réaction face à la vision céleste

Prions le Seigneur de nous ouvrir les yeux afin que nous puissions le voir comme Esaïe, assis sur le trône très élevé dans sa sainteté et sa gloire. « Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées » (v. 5). Le Seigneur Jésus lui-même s’est abaissé et est devenu semblable à nous (Phil. 2:6-8), il a été fait chair (Jean 1:14) et il s’est même abaissé encore plus bas en devenant un esclave : « Et moi, je suis un ver et non un homme, l'opprobre des hommes et le méprisé du peuple » (Ps. 22:7). Voilà dans quelle attitude Dieu est venu à nous en Jésus. Et nous ? De quelle manière allons-nous à la rencontre des gens à qui nous voulons prêcher l’Evangile et annoncer la vérité ?

Lorsque Jean a vu ce grand Souverain Sacrificateur, il est tombé à ses pieds comme mort (Apoc. 1:17) ; tous ceux qui ont vu cette même vision ont expérimenté la même chose (voir Actes 9:3-4 ; 22:6-7 ; 26:13-14). Notre chair ne peut pas supporter une telle vision. Mais sans elle, nous deviendrons rapidement fiers et orgueilleux. Alors Dieu nous dira : « Si c’est votre œuvre, ce n’est pas la mienne. Gardez-la ! » Apprenons cette leçon, de peur de retomber tôt ou tard dans le péché de la présomption : « Garde aussi ton serviteur des péchés commis avec fierté (ou : avec présomption) ; qu'ils ne dominent pas sur moi : alors je serai irréprochable, et je serai innocent de la grande transgression » (Ps. 19:13, Darby).