Mercredi 08 juillet

Lecture: Genèse 11; Philippiens 1

Le Seigneur, notre Médecin

Ce que nous voyons dans le livre d’Esaïe est vraiment propre à nous ouvrir les yeux ; chaque chapitre a une application pour nous. N’avons-nous pas besoin d’un médecin ? Nous sommes intérieurement malades, car notre cœur est particulièrement rusé et tortueux. Heureusement, le Seigneur est le vrai cardiologue ; lui seul peut sonder le cœur et poser le bon diagnostic. Quand Jésus est venu sur la terre, tout ce qui était caché dans le cœur des hommes a été manifesté. Personne ne pouvait lui cacher quoi que ce soit. Le Seigneur leur a dit : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle » (Mat. 12:34). Prenons donc garde aux paroles qui franchissent nos lèvres, particulièrement à la maison. Notre bouche est comme le haut-parleur qui restitue ce que nous pensons et ressentons intérieurement. Nous ne pouvons rien retenir caché. Paul a dit : « Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise » (Eph. 4:29). Elles ne viennent pas tant de la langue que du cœur ! Cela prouve que nous avons tous besoin d’une guérison intérieure.

La racine de toutes les maladies, c’est le péché qui contamine notre cœur et notre chair ; ainsi, « ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi » (Rom. 7:17). Le résultat est exprimé quelques versets plus loin : « Misérable que je suis ! » (v. 24). Lorsque nous sommes physiquement malades, nous nous sentons effectivement misérables et ressentons clairement notre mauvais état. Mais la maladie plus dangereuse, intérieure, cachée au plus profond de notre être, nous ne la reconnaissons souvent pas. Nous avons donc vraiment besoin de Jahvé Ropheka, le Seigneur notre Médecin, qui peut nous guérir.