Jeudi 09 juillet

Lecture: Genèse 12; Philippiens 2

Chaque chapitre d’Esaïe parle d’une manière très claire de notre situation aujourd’hui, et de ce que nous avons déjà expérimenté. Ses paroles sont magnifiques, propres à nous aider et à nous guérir, pour nous mener de l’avant. Nous sommes nés de nouveau, nous sommes sauvés, nous avons reçu le pardon de nos péchés ; mais cela signifie-t-il déjà que nous sommes intérieurement en bonne santé et tout à fait en ordre ? Non, sans quoi l’apôtre Jean n’aurait pas dû écrire : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde » (1 Jean 2:15). Nous avons besoin que le Seigneur nous guérisse et agisse puissamment dans notre cœur. Dites-lui : « Seigneur, guéris-moi ! » Dans les premiers chapitres, Esaïe décrit une liste déjà longue de nombreuses maladies, et il la complète encore dans les chapitres ultérieurs, en particulier au chapitre 64, où il compare notre propre justice à un vêtement souillé (Es. 64:6). Ne nous sommes-nous pas souvent trompés dans notre évaluation d’une situation ? Nous étions persuadés d’avoir raison, et finalement, la preuve a été faite que nous nous étions trompés. Si la conséquence ne concerne que moi, c’est peut-être encore supportable, mais si cela influence beaucoup de saints, les conséquences seront graves. En fin de compte, « l'Eternel arrachera d'Israël la tête et la queue, la branche de palmier et le roseau, en un seul jour. (L'ancien et le magistrat, c'est la tête, et le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue.) Ceux qui conduisent ce peuple l'égarent, et ceux qui se laissent conduire se perdent » (Es. 9:13-15). C’est un avertissement très sérieux.