La femme qui représente l’ensemble du peuple de Dieu est-elle enlevée au trône avec l’enfant mâle ? Non, seul l’enfant mâle est enlevé ! Mis en rapport avec la femme, cet enfant mâle n’est qu’une petite partie, un petit reste. Pierre décrit la femme comme un vase plus faible (1 Pie. 3:7) ; Apocalypse 12 décrit l’ensemble du peuple de Dieu comme faible. Mais dans cette « femme » est cachée une partie plus forte, mais plus petite : le fils, l’enfant mâle. Seule cette petite partie des croyants sera enlevée. Satan, le grand dragon rouge, ne montre pas beaucoup d’intérêt pour la femme : c’est son enfant qu’il veut engloutir ! Le diable n’a pas peur du grand nombre et de la majorité, il n’a pas peur des grandes organisations – il en fait même sa demeure (Apoc. 18:2).
Nous avons le choix : faire partie soit de la femme, soit de l’enfant mâle. Ce signe implique aussi que la grande majorité du peuple de Dieu n’est pas prête à prendre son chemin. Parmi le grand nombre des croyants d’aujourd’hui, qui demande vraiment au Seigneur ce qu’il veut bâtir avec nous au lieu de faire ce qui lui semble bon ? Si le Seigneur a parlé d’une manière aussi insistante aux Églises dans Apocalypse 2 et 3, en disant à chacun : « À celui qui vaincra… » (2:7, 11, 17, 26 ; 3:5, 12, 21), cela montre clairement que ce ne sont pas tous les croyants dans l’Eglise qui seront des vainqueurs. Le fait qu’il ait dit: « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apoc. 3:22) signifie bien que tous ne veulent pas entendre. La vérité fait parfois mal, comme lorsque le Seigneur dit à l’Eglise à Sardes: « Tu passes pour être vivant, et tu es mort » (Apoc. 3:1). C’était le jugement porté par le Seigneur sur l’Eglise à Sardes. Et à Laodicée, il dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apoc. 3:16). Si nous ne sommes pas brûlants, le Seigneur nous vomira de sa bouche ! Sommes-nous brûlants, froids ou tièdes ? Paul dit : « Soyez brûlants en esprit » (Rom. 2:11, litt.).