Dimanche 13 septembre

Lecture: Exode 27 ; Apocalypse 3

Les conditions préalables pour recevoir la vision céleste

Toute la Bible nous montre que Dieu veut bâtir la Nouvelle Jérusalem. Son but est cette ville. Dans Ephésiens 2:10, nous lisons : « Car nous sommes son ouvrage (litt : chef-d’œuvre), ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » Au commencement, Dieu a créé tout l’univers ; mais ce n’est pas son chef-d’œuvre. Le chef-d’œuvre de Dieu dans cet univers, c’est la Nouvelle Jérusalem, l’Epouse qu’il veut gagner pour son Fils avec son peuple. Pouvez-vous réaliser la joie de Dieu dans Apocalypse 21 et 22, au moment où il obtient ce qu’il a désiré ardemment déjà avant la fondation du monde ? Combien l’édification aujourd’hui doit être précieuse pour lui ! Si nous avons saisi cela uniquement par notre intelligence, nous ne pouvons pas vraiment l’apprécier. Nous devons mieux comprendre le cœur de Dieu.

Dieu a révélé uniquement à Noé que le déluge allait venir. Il aurait certainement pu avertir tous les hommes, mais personne ne remplissait la condition préalable pour cela, personne ne craignait Dieu et ce qu’il avait révélé. Par contre, Noé était intègre, juste et il marchait avec Dieu (Gen. 6:9). C’est pour cela que Dieu a pu lui révéler ses intentions (v. 13). Beaucoup d’autres exemples dans la Bible, jusque dans le livre de l’Apocalypse, nous montrent que nous ne pouvons connaître quelque chose de Dieu que si nous remplissons certaines conditions.

La femme et l’enfant mâle dans Apocalypse 12

Le signe de la vierge qui sera enceinte ne s’arrête toutefois pas à la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Apocalypse 12 nous montre un aspect encore à venir de l’accomplissement de ce signe : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. (…) Elle enfanta un fils (ou : enfant mâle), qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône » (v. 1-2, 5). C’est la même vision que le signe révélé dans Esaïe 7, avec une différence majeure : cette fois, nous sommes impliqués directement. La Parole est très claire : cette femme n’est pas Marie, mais une femme « universelle », revêtue du soleil comme d’un habit, la lune sous ses pieds, une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle représente le peuple de Dieu tout entier. Les douze étoiles représentent les saints du temps des patriarches, la lune les saints de l’ancienne alliance et le soleil ceux de la nouvelle alliance. Ce sont les trois grandes étapes marquantes en rapport avec le peuple de Dieu, qui est décrit dans la Parole comme une femme : « Car celui qui t'a faite est ton mari » (Es. 54:5). Dans Apocalypse 21, la Nouvelle Jérusalem est aussi décrite comme l’Epouse de l’Agneau, de même que dans Ephésiens 5, Christ et l’Eglise sont comparés à un époux et une épouse. La femme d’Apocalypse 12 est enceinte et enfante un enfant mâle, qui est une partie de la femme.