Il y a encore une autre condition à remplir pour voir la Nouvelle Jérusalem: nous devons être transportés sur une grande et haute montagne. Cela veut dire que nous devons sortir de tout ce qui est déchu et continuellement monter plus haut. Afin de voir la Nouvelle Jérusalem clairement, nous devons être libres et prêts à nous laisser transporter en un lieu élevé. Continuons à chanter le cantique : « Seigneur, élève-moi toujours plus haut ».
Pour escalader une haute montagne, il faut fournir un certain effort. Collaborons avec le Seigneur et disons-lui : « Seigneur, attire-moi plus haut. » Soyons aussi prêts à apprendre à continuer avec le Seigneur. Ne nous laissons pas accabler et charger, sinon nous ne parviendrons pas au sommet de la montagne. Il y a des situations qui peuvent nous attirer vers le bas, mais disons en Esprit : « Seigneur, je veux monter. » L’ange qui tenait les sept coupes remplies des derniers fléaux de la colère de Dieu est venu à Jean afin de le conduire sur cette montagne.
Au fil du temps beaucoup de choses tentent de nous charger. Tous nos problèmes nous chargent tellement que nous ne pouvons pas monter sur la montagne avec le Seigneur.
Voilà donc les conditions nécessaires pour recevoir la vision céleste de la Nouvelle Jérusalem. Il est important, particulièrement pour ceux qui sont depuis longtemps dans la vie de l’Eglise, d’apprendre à rester simples et de prier : « Seigneur, je veux voir l’Eglise comme je l’ai vue au tout début. » Notre vision de l’Eglise doit certes devenir plus profonde, plus claire et plus précise, mais elle doit cependant rester toujours aussi fraîche qu’au début. Dieu aime quand nous nous humilions devant lui. Remplissons cette condition afin de ne pas devenir compliqués et de ne pas perdre la vision.