Nous ne devons pas uniquement saisir le désir du cœur de Dieu dans notre intelligence, car la connaissance toute seule n’est pas suffisante. Il s’agit bien plus de toucher le cœur du Seigneur. Il ne nous sert pas à grand-chose de seulement savoir que Dieu bâtit aujourd’hui la Nouvelle Jérusalem, si notre cœur ne brûle pas pour ce que Dieu veut obtenir. Lorsque quelqu’un réalise qu’il est pécheur et qu’il a besoin du salut, ce n’est pas la seule connaissance de ces choses qui va l’amener à la repentance ; en revanche, dès que le Seigneur brillera dans son cœur et que cette personne reconnaîtra combien il est souillé, alors il criera au Seigneur et lui demandera de le sauver. Cette réaction n’est pas produite parce qu’il sait que, comme tous les hommes, il est pécheur, mais parce qu’il reconnaît vraiment son état et crie au Seigneur : « Je suis misérable, sauve-moi ! » C’est la même différence en ce qui concerne l’Eglise aujourd’hui. S’il ne nous reste que la connaissance de ce que nous avons vu autrefois, si nous n’avons plus que le souvenir de ce pourquoi notre cœur brûlait alors, c’est tout à fait insuffisant. Nous verrons que nous n’avons tout simplement pas d’autre choix.
L’Eglise est le chef-d’œuvre de Dieu. Tout à la fin de la Bible, l’ange dit à Jean : « Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau » (Apoc. 21:9b). Ne voulons-nous pas aussi voir ce que Jean a vu ? Demandons-le au Seigneur : « Montre-moi cette ville ! » Tout ce que nous avons vu, chaque point et chaque principe, nous devons le pratiquer pour l’édification de l’Eglise.
Ne nous arrêtons pas à pratiquer ce que nous avons vu, mais parlons-en aussi, afin que d’autres soient amenés à découvrir ce que représente la Nouvelle Jérusalem. Si Jean n’avait pas donné son témoignage après avoir vu la Nouvelle Jérusalem, comment l’aurions-nous connu ?