D'un côté, l'Eglise est une pâte nouvelle, d'un autre côté on trouve malheureusement encore du levain en elle, ce qui est illustré par deux offrandes dans lesquelles Dieu permettait qu'il y ait du levain : les sacrifices d'actions de grâces offerts à la fête de la Pentecôte (Lév. 7:11-14; 23:15-21). Rappelons-nous que l'Eglise est née aussi à la Pentecôte. Ces deux offrandes devaient contenir du levain afin de montrer que l'Eglise n'est pas encore entièrement libre du levain. C'est pourquoi nous devons apprendre, en tant que pâte nouvelle, à faire disparaître le vieux levain.
L'ancienne création a été corrompue par le péché, elle est devenue faible, a vieilli et a abouti dans la mort. Dans l'Epître aux Romains, nous lisons : « C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Rom. 5:12). Par Adam nous avons tous péché et sommes sous la domination de la mort. Mais Jésus-Christ a apporté la vie et par lui la grâce est venue sur la terre ; que c'est merveilleux ! « Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul » (v. 17). Nous devons apprendre jour après jour à faire disparaître le vieux levain. Le levain endommage la pâte nouvelle.
Le levain ne représente pas seulement les péchés tels que l'idolâtrie, la cupidité, l’impudicité, mais aussi les traditions religieuses comme on le voit dans l'Epître aux Galates avec le levain de la circoncision. Le levain religieux détruit la vérité et donne à l'homme de fausses espérances. La Nouvelle Jérusalem est l’Epouse de l’Agneau.