La muraille est une image du témoignage de la perfection, car elle mesure douze fois douze coudées. Avons-nous cette muraille dans l'Eglise ? Elle doit être très pratique, car sa mesure est une mesure d'homme, bien qu’elle soit aussi celle de l'ange (Apoc. 21:17). Ceci n’est possible qu’en résurrection, car le Seigneur a dit : « Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection » (Luc 20:36). Chaque aspect de cette ville doit être en résurrection et doit être mesuré selon la nouvelle création, selon le nouvel homme, selon la nouveauté de l'Esprit et de la vie. Les choses spirituelles sont en même temps pratiques.
La Nouvelle Jérusalem n'est pas une ville matérielle ; son temple, c'est Dieu et l'Agneau. D'une part, l'Eglise est le Corps de Christ ; d’autre part, ce n'est rien d'autre que Christ lui-même. Dieu lui-même est le temple dans l'Eglise, car nous vivons en lui. C’est un mystère. La Nouvelle Jérusalem est de forme carrée, de même que le saint des saints dans le tabernacle. Quand nous venons à la réunion, la nuée remplit ce temple vivant. « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en Esprit et en vérité » (Jean 4:24). Nous devons adorer ainsi le Dieu vivant dans la vie de l'Eglise.