Dimanche 20 décembre

Lecture: Deutéronome 21; Jean 10

Si tout ce que nous avons lu dans la Bible est conservé seulement dans notre mémoire, mais n’est pas « ruminé », « digéré », cela ne deviendra pas notre réalité. Paul dit: « la lettre tue » (2 Cor. 3:6) et « la connaissance enfle » (1 Cor 8:1). Si on ne s’exerce pas à repasser la Parole du Seigneur dans son cœur, on sera malade spirituellement. Seule la nouveauté de la vie et de l’Esprit nous fortifie et porte beaucoup de fruit.

Considérez le Seigneur Jésus dans le livre de l’Apocalypse: bien qu’il soit le plus âgé, l’Ancien des jours, bien que personne d’autre n’ait les cheveux aussi blancs que lui, blancs comme la neige, comme de la laine blanche (Apoc. 1:14), son visage est néanmoins comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force (1:16). Notre corps naturel est faible et il s’affaiblit toujours plus chaque jour, mais la vie de Dieu se fortifie toujours plus. C’est ce qui est normal. La vie spirituelle doit être toujours plus forte. Si dans la vie de l’Eglise nous sommes toujours plus faibles, si nous sommes fatigués, que nous n’avons plus envie de venir aux réunions, de prier, d’avoir de la communion, ce n’est pas bon signe. Quelque chose va mal. C’est pour cela que nous devons apprendre à chanter un cantique nouveau et frais. Nous devons être remplis de l’Esprit de vie, toujours à nouveau: « Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit » (Eph. 5:18). L’Esprit donne la vie et il est toujours nouveau. Nous sommes dans le nouvel homme et non dans le vieil homme, dans la nouvelle création et non dans l’ancienne et nous sommes constamment en train d’être renouvelés. Plus nous revêtons le nouvel homme, plus nous sommes renouvelés. C’est un des facteurs les plus importants pour devenir des prémices.