Jeudi 18 février

Lecture: Ruth 2; 1 Corinthiens 5

Nous ne voulons rien de moins que Christ lui-même

Au moment où Paul a écrit aux Colossiens, beaucoup de choses risquaient de ramener les croyants dans la voie de l'ancienne alliance : la loi, les rituels judaïques, la pratique du sabbat, les ordonnances concernant les aliments, etc., et ils oubliaient que Christ est la réalité de ces choses. Paul les a donc mis en garde : « Que personne, sous une apparence d'humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course ; tandis qu'il s'abandonne à ses visions, il est enflé d'un vain orgueil par ses pensées charnelles » (v. 18). Même notre humilité est vaine, si ce n'est pas Christ. Certains peuples sont très humbles de nature, mais cette humilité n'est pas Christ. Gagnons Christ ! Sinon, quand quelqu'un agit de manière très humble, nous allons penser qu'il est nécessairement spirituel. Mais il peut n'avoir qu'une apparence d'humilité. D'autres sont très attachés aux anges ; ils espèrent que Gabriel ou Micaël vont leur apparaître. Mais nous, parlons plutôt à Jésus-Christ, au Maître, à celui qui est au-dessus de toute autorité et domination ! Qu'est-ce qui vaut le mieux : parler avec les anges ou avec le Maître ? Les anges ont-ils plus de valeur que Christ ? Ne désirons rien de moins que la merveilleuse Personne de Christ ! Ne nous préoccupons de plus rien d'autre aujourd'hui : nous voulons le voir. Il est véritable, il est vivant, il vit en nous. Nous devons le connaître.