« Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes : Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas ! » (v. 20-21). Le monde, ici, n'est pas seulement le monde matériel, mais toutes les prescriptions religieuses, les sabbats, ce qu'on mange, ce qu'on ne mange pas. Paul parle de mourir aux choses de ce monde. Désormais, ces observances religieuses ne sont plus appropriées pour vous. Paul combattait pour ramener les croyants détournés du Christ vivant. « Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l'abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair » (v. 22-23). Certaines choses paraissent valables, sages, spirituelles. Aujourd'hui, nous sommes sollicités par tellement de voix religieuses et de « révélations », par des systèmes, des réseaux et des expériences humaines. Au début, cela semble bon, mais qu'arrive-t-il à la fin ? La religion qu'on s'impose à soi-même semble être de l'humilité. En apparence, c’est par humilité que certains s'imposent toutes sortes de restrictions, mais ces choses ne font que satisfaire la chair. Voulons-nous choisir ce chemin ou plutôt choisir Christ ? Apprenons à choisir Christ, à choisir la vie. Oublions toute autre chose.