Dans le Psaume 139, le psalmiste commence en disant: « Eternel! Tu me sondes et tu me connais… Tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n'est pas sur ma langue, que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement. Tu m'entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t'y voilà » (v. 1, 3-8). Dieu sait quand nous nous couchons et quand nous nous levons ; il connaît ces choses qui paraissent banales. Souvent nous jugeons les personnes selon les apparences extérieures, mais seul Dieu sait ce qui est dans notre coeur. Si nous ne le laissons pas sonder notre cœur, il n’est pas possible que nous parvenions à faire partie des prémices, car les choses qui y sont cachées empêcheront la croissance spirituelle. Nous devons donc apprendre à confesser nos péchés devant le Seigneur. « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Eprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité! » (v. 23-24). Dans ces deux derniers versets du Psaume 139, le psalmiste demande volontairement à Dieu qu’il examine ses pensées. C’est le résultat de son salut. Nous savons que Dieu sait tout, qu’il est omniscient, mais il nous faut volontairement nous soumettre à son examen: « Seigneur, sonde-moi ». La conclusion du psalmiste est frappante: « Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité! » Cette expression peut aussi être traduite de la manière suivante: « Regarde s’il y a en moi des idoles. » Ne soyons pas légers, car celui qui nous sonde n'est pas un homme, mais Dieu.