Lundi 22 mars

Lecture: 1 Samuel 30; Ephésiens 2

Au moment où le peuple de Dieu commençait les chants et les louanges, l'Eternel frappa les Ammonites, les Moabites et les habitants de Séir.

Ici, nous avons une grande leçon à tirer. La victoire ne s'obtient pas par le combat, mais par la louange. Nous devons découvrir qu'en louant le Seigneur, nous vainquons l'ennemi. Certes, la prière est déterminante, mais la louange a aussi une grande efficacité. Lorsque notre foi faiblit, nous sentons qu'il convient de prier davantage; mais lorsque notre foi se fortifie, nous sommes capables de le louer davantage. Conscients de la férocité de l'ennemi et de leur faiblesse, beaucoup essaient de lutter et de prier. Ils oublient de reconnaître un principe merveilleux: la victoire ne dépend pas de notre acharnement à lutter, mais de la louange.

Les enfants de Dieu ont souvent tendance à combattre. Ils ont l'impression qu'ils ne parviendront pas à vaincre l'ennemi sans lutter. Ils sont obsédés par des difficultés presque insurmontables, car à leurs yeux, ils doivent traiter chaque cas et s'occuper de chaque personne. Ils s'ingénient donc à vaincre les Ammonites, cherchent le moyen de venir à bout des Moabites et veulent encore découvrir comment infliger une défaite aux habitants de Séir. Ils s'empêtrent dans des méthodes et se débattent avec les gens. Souvenons-nous toutefois que plus nous nous engageons dans les méthodes, moins nous sommes capables de vaincre. Pourquoi? Parce que nous sommes sur un pied d'égalité avec ceux que nous avons à vaincre, parce que nous nous plaçons sur le même champ de bataille. Nous nous tenons d'un côté et eux sont de l'autre. Nous nous trouvons tous sur le même terrain. Dans ces conditions, ce n'est pas facile de gagner. Mais la situation est très différente quand une armée fait face à un chœur! Le combat n'est plus possible, car les chantres ne sont pas des guerriers. S'ils n'avaient pas été de fermes croyants en Dieu, ces chanteurs auraient été insensés. Mais ils étaient de véritables croyants !